Validation de la "SOUPE ROUGE DE LA MER" Label rouge

Le "Comité National IGP - STG - Label Rouge" de l'INAO, réuni le 6 octobre 2010, a validé le cahier des charges, présenté par VALPEM, pour une "Soupe rouge de la Mer".

Pour ce projet de labellisation initiée depuis 2007 , il s'agit d'une étape majeure. Elle consacre les efforts réalisés par les membres de l'association VALPEM, pour produire ensemble une soupe de poissons de qualité supérieure, à toutes les étapes de son processus de production.

Un produit de caractère

Le produit labellisé sera présenté sous la dénomination suivante, accompagnée de quatre caractéristiques certifiées :

Soupe rouge de la Mer

"Elaborée avec 40% de poisson, dont majoritairement du grondin"

"Préparée avec du poisson de la petite pêche de moins de 24 heures"

"Aromatisée aux épices et au safran"

"Préparée avec de l'huile d'olives vierge extra"

Un processus sur trois années

La première phase qui a engagé les partenaires de VALPEM sur la voie de l'homologation du label rouge, a débutée en 2008 par la réalisation d'essais techniques et de tests de dégustation. Il s'agissait d'optimiser une soupe de poissons existante de la marque "Marie Amélie" , déjà reconnue pour sa qualité et produite par les mêmes partenaires.

Des tests sensoriels, conduits en 2009, par un laboratoire spécialisé, Les Maisons du Goût, ont ensuite permis de comparer la soupe candidate au label, à trois autres produits courants représentatifs du marché. Ces tests ont validé objectivement le niveau de qualité supérieure du produit développé par VALPEM.
Au plan organoleptique, la Soupe rouge de la Mer se distingue des produits courants de comparaison par une coloration plus foncée, plus rouille, une odeur de poisson plus intense et un goût plus marqué ; enfin sa texture légèrement plus fibreuse renforce son caractère.

La première version du cahier des charges, a ainsi été développée, sur la base des protocoles issus des essais, et soumise à l'approbation de l'INAO en avril 2009, accompagnée d'un dossier technico économique et d'un modèle d'étiquetage. Une Commission d'Enquête, chargée de piloter l'instruction, est alors nommée par l'INAO et le cahier des charges est méticuleusement revisité sur la base de ses remarques.
En avril 2010, une nouvelle version du cahier des charges, issue des travaux conjoints de la Commission d'Enquête et de VALPEM est soumise au "Comité National IGP - STG -LR".

Jugée recevable cette version sera placée en "Procédure Nationale d'Opposition" (PNO) pendant deux mois , entre le 29 avril et le 29 juin 2010. Dans ce cadre, des observations ont été portées aussi bien par les instances de l'INAO , les services de l'état concernés, que par des tiers (autres acteurs et entreprises impliqués dans la même filière de production). VALPEM y a apporté des réponses argumentées et a procédé à la modification de plusieurs points du cahier des charges, contribuant ainsi encore à son amélioration.
Suite à la PNO, la commission d'enquête remettra, au mois de septembre 2010, son rapport d'instruction final au Comité National et VALPEM présentera à l'INAO son cahier des charges finalisé prêt à être homologué.
Parrallèlement à ce processus de formulation du cahier des charges, le Plan de Contrôle correspondant a été développé par l'Organisme Certificateur CERTIPAQ, en étroite collaboration avec les opérateurs de VALPEM. Le label permettra ainsi de certifier la régularité de la production, selon le strict respect du cahier des charges, avec une traçabilité qui va bien au delà des obligations règlementaires. Ceci garantira au consommateur la qualité supérieure qu'il attend lors de son acte d'achat d'une soupe de poissons label rouge.

En votant le 6 octobre sa validation pour homologation de la "Soupe rouge de la Mer", le Comité National de l'INAO, permet à VALPEM et à ses membres d'accéder à la reconnaissance et à la notoriété du label rouge pour sa "Soupe rouge de la Mer".

Une action collective

Initiée par l'Organisation de Producteurs Sa.Tho.An. et par l'industriel MHPP (entreprise du groupe "Olives & CO"), cette démarche de longue haleine pu être menée à bien grâce au soutien actif et continu de ses partenaires techniques et financiers : le Conseil Régional du Languedoc Roussillon, le Conseil Général de l'Hérault, France Agrimer et le FEP, Qualité & Origine, le Cepralmar et l'AMOP.